L’afflux massif de réfugiés centrafricains au Cameroun, dû aux violents combats de mars 2015, a entraîné un afflux de réfugiés dans l’Est du pays. On assiste à une forte pression sur les ressources naturelles (terres, points d’eau, bois), et à une pression sur les services de base et les infrastructures existantes (latrines, point d’eau, centres de santé, écoles...).
Ceci est d'autant plus inquiétant dans une région où l'on observe des taux de prévalence de malnutrition aigüe globale de 9,4% et de malnutrition chronique globale de 51,2% (enquête SMART 2017).
Ont été identifiés comme facteurs de risques majeurs :
Faible utilisation des services de santé
Gestion de l'eau non optimale au niveau du ménage et transport
Faibles pratiques d'hygiène et d'assainissement : Contamination par les animaux et hygiène culinaire
Charge de travail élevée pour les femmes
Faible autonomie des femmes / Faible pouvoir de décision relatif
A l'issue de cette étude, des recommandations programmatiques ont été formulées, pour en savoir plus, consultez le Rapport Final.