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Sud Soudan

Comté de Fangak

2023

© Peter Caton

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Rapport final Link NCA Fangak
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Synthese executive Link NCA Fangak



Patrizia Pajak
Analystes

Lenka Blanárová

Organisation porteuse
Action Against Hunger / Action Contre la Faim / Acción contra el Hambre

Financement
Right2Grow

Action Contre la Faim met en œuvre des programmes multisectoriels axés sur la santé, la nutrition, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, EAH et la protection de l'enfance dans divers états du Sud Soudan. Dans le comté de Fangak, Action Contre la Faim met en œuvre un projet multisectoriel de 5 ans, qui fait partie de son partenariat stratégique Right2Grow, incluant quatre ONG nationales (CIDO, UNIDOR, SPEDP et CRC) et quatre ONG internationales (Save the Children, World Vision, Action contre la Faim et CEGAA).

L'analyse causale de la sous-nutrition Link NCA a été menée de Septembre 2023 à Août 2024 dans le but de comprendre les mécanismes causals de la sous-nutrition, notamment l'émaciation, afin d'améliorer la pertinence et l'efficacité des programmes de sécurité nutritionnelle.

Sur les 20 facteurs de risque étudiés, cinq ont été identifiés comme ayant un impact majeur sur la prévalence de la sous-nutrition (émaciation) dans la zone d'étude, à savoir l'accès limité aux services de santé, le faible état nutritionnel des femmes, le faible accès à une alimentation de qualité, le faible accès à sources de revenus et l’accessibilité, la disponibilité et la qualité insuffisantes de l’eau au niveau des ménages.

Sur la base des données disponibles (SMART 2024), des associations statistiques par régressions logistiques et linéaires ont permis d'observer des facteurs de risque et des facteurs de protection contre la malnutrition aiguë (émaciation).

Les facteurs de risque d’émaciation comprenaient la distance au point d’eau, l'accouchement à domicile et les dettes au niveau du ménage. Les facteurs de protection comprenaient un nombre de bovins au ménage et un score de diversité alimentaire plus élevé, en particulier la consommation de viande (y compris le poisson) ou d'huile/graisse. De plus, les enfants qui avaient été initiés à l'allaitement dans l'heure suivant la naissance ou ceux qui avaient le visage et le corps propres au moment de l'enquête étaient également moins susceptibles d'être émaciés.

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